COMITÉ D’ORGANISATION


PARCOURS / BIOSKETCH

Christophe ANTONIEWSKI, Université Pierre-et-Marie-Curie

Directeur de Recherche au CNRS, Christophe Antoniewski a travaillé à l’Institut Pasteur puis à l’Institut de Biologie Paris Seine sur la dynamique chromatinienne et sur les fonctions des petits ARN non codant. D’abord par des approches de génétiques chez la drosophile, puis par des approches de biologie moléculaire couplées au séquençage haut-débit, son équipe a contribué à la découverte du rôle des siRNA dans les défenses anti-virales des insectes, des mécanismes d’action des miRNA et d’une paramutation stable chez la drosophile, induite par les piRNA.

Les technologies “haut débit” ont permis des approches intégratives et ouvert la voie à des recherches purement computationnelle” et/ou par méta-analyse. Cette révolution a placé, avec plus ou moins de stress, le traitement de l’information et les “super-calculateurs” au coeur des pratiques ou préoccupations des biologistes comme des médecins.

Pour améliorer ces pratiques et répondre à ces préoccupations, Christophe Antoniewski a créé un service bioinformatique, basé sur l’environnement d’analyse Galaxy. La plateforme ARTbio qu’il dirige depuis 3 ans est membre de l’équipe internationale de développement (devteam) de Galaxy. Elle travaille d’une part sur l’accessibilité, la reproductibilité et la transparence (ART) des outils bioinformatiques et d’autre part sur l’installation automatisée d’ordinateurs virtuels adaptés aux besoins et pratiques des biologistes et médecins. Christophe Antoniewski est éditeur académique du journal PLoS ONE, et membre de la Galaxy dev team, de l’Institut Français de Bioinformatique.

Corinne BENOLIEL, Institut Scientis

Spécialisée dans les domaines de la formulation, réglementation, microbiologie et marketing scientifique des produits cosmétiques, détergents, désinfectants (biocides et dispositifs médicaux).

Fondatrice d’INSTITUT SCIENTIS, prestataire de service dans le domaine de la réglementation, la formulation et la formation des produits cosmétiques, biocides et dispositifs médicaux.

INSTITUT SCIENTIS est organisme de formation, agrée par le Ministère de la Recherche.

Docteur en Pharmacie, Experte microbiologiste, Evaluatrice de la sécurité sanitaire des produits cosmétiques et des ingrédients de parfumerie, titulaire d’un DESS de Marketing pharmaceutique. Membre expert des commissions AFNOR Antiseptiques et désinfectants chimiques/Cosmétiques. Formatrice auprès de professionnels et universitaires.

Expériences professionnelles passées : Groupe ALES (Cosmétiques) / Laboratoire Prodene-Klint (Hygiène) / Directrice Scientifique de l’IRM (Institut de Recherche Microbiologique).

Etienne BUCHER, IRHS

Chercheur Suisse, Etienne Bucher, 42 ans, est titulaire d’un Master en génétique de l’Université de Bâle. Il a obtenu son doctorat en virologie végétale à l’Université de Wageningen (Pays Bas). Lors de son premier post-doctorat, à l’institut Gregor Mendel à Vienne, il a étudié le rôle de l’épigénétique dans le contrôle de l’expression des gènes chez les plantes. Il a continué avec un deuxième post-doctorat, à l’Université de Genève, sur le même sujet.

Etienne est ensuite retourné à l’Université de Bâle pour établir son propre groupe de recherche centré sur l’épigénétique. Lauréat d’un Connectalent en 2014, il intègre l’UMR IRHS en septembre 2014 où il y dirige l’équipe EpiCenter de l’UMR IRHS alors composé de 8 membres : le responsable d’équipe, 2 post-doctorants, 3 doctorants et 2 permanents. L'équipe Epicenter travaille sur l’épigénétique végétale, l’étude des mécanismes d’héritabilité qui sont indépendants de la séquence d’ADN. Fin 2016 il a obtenu une bourse du Conseil européen de la recherche (ERC) dans la catégorie Consolidator Grants pour développer une nouvelle méthode permettant un grand saut dans l’amélioration des plantes. Cette méthode est basée sur la régulation épigénétique des éléments transposables. Ce projet espère apporter des réponses à des problématiques mondiales telles que le réchauffement climatique et le développement d’une agriculture durable.

BUCHER, Etienne, Institut de Recherche en Horticulture et Semences (IRHS, UMR1345), etienne.bucher@inra.fr

Pascale CHAVATTE-PALMER, INRA

Pascale Chavatte-Palmer a fait ses études de vétérinaire à Maisons-Alfort et obtenu son diplôme en 1989. Après un internat en reproduction et néonatalogie équines dans la clinique Rossdale's & partners à Newmarket, UK, elle a poursuivi sa spécialisation en reproduction des animaux domestiques par une résidence de deux ans à l'école vétérinaire de l'Université de Floride, USA, une thèse en endocrinologie de la gestation dans l'espèce équine à l'université de Cambridge, UK et un post-doctorat d'un an à Paris sur les récepteurs aux stéroïdes chez la jument. Elle a ensuite été responsable Recherche et Développement sur la jument gestante et le poulain pour l'Institut du cheval pendant un an puis a été recrutée en 1998 comme Maître de conférences en reproduction animale à l'INA-PG (maintenant AgroParisTech) tout en poursuivant ses recherches sur le développement fœtal et postnatal des clones bovins au sein de l'unité Biologie du Développement et Reproduction à l'INRA de Jouy en Josas. Elle a été recrutée à l'INRA en 2006 et a été promue directrice de recherches en 1998. Elle dirige actuellement l'équipe PEPPS "Placenta, Environnement et Programmation des PhénotypeS", au sein de la même unité (http://www4.jouy.inra.fr/bdr). Son équipe étudie, à partir de modèles biomédicaux (lapin, souris) et agronomiques (ruminants, cheval), comment le placenta module les effets des altérations de l'environnement maternel (nutrition, exposition à la pollution, métabolisme, biotechnologies de l'embryon…) sur le développement fœtal et post-natal. L'objectif est de développer des stratégies de prévention et/ou de remédiation de ces effets et de tirer profit des mécanismes de programmation pour améliorer la santé ou le phénotype des descendants. L'équipe développe des approches multidisciplinaires (physiologie, endocrinologie, imagerie in vivo, cultures cellulaires, expression de gènes…) pour explorer la fonction placentaire et le développement postnatal. Les marques épigénétiques sont étudiées en collaboration avec d'autres équipes de l'unité.

Après avoir été membre élue du collège de direction de la société internationale de biotechnologies de l'embryon (International Society for Embryo Technologies, www.iets.org), Pascale Chavatte-Palmer vient d'en prendre la vice-présidence. Elle est aussi l'animatrice du groupe européen du placenta (European Placental groupe). Elle est membre de l'académie vétérinaire de France depuis 2017. Enfin, elle est auteur ou co-auteur de plus de 130 articles dans des journaux à comité de lecture.

Jean-Christophe CHOULOT, Alès Groupe

Après une double formation de Docteur en Pharmacie Industrielle / DESS Cosmétologie obtenue à l’Université de Lyon en 1994, Jean Christophe Choulot intègre les laboratoires de recherche et développement Pierre Fabre en France puis aux Etats Unis.

En 1996 il rejoint les laboratoires Alban Muller puis Expanscience en tant que Directeur du développement cosmétique durant plus de 8 années et se forme également à l’évaluation de la sécurité des produits cosmétiques à l’Université de Vrije en Belgique.

Après avoir occupé le poste de Directeur R&D d’Alès Groupe; il est nommé en 2015 Directeur Scientifique pour les marques Lierac, Phytosolba, Phytospécific, et Jowae.

Vincent COUSTHAM, INRA

Vincent Coustham est Chargé de Recherches à l’INRA Centre Val-de-Loire (site de Nouzilly) spécialisé en épigénétique environnementale.

Il a réalisé entre 2002 et 2006 une thèse de Doctorat sur le contrôle épigénétique du développement des organes reproducteurs du nématode C. elegans à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon (LBMC), avant d’explorer le champ de l’épigénétique environnementale chez les végétaux lors de deux contrats postdoctoraux au John Innes Centre (CDB, UK) et à l’INRA de Versailles (IJPB). Il a notamment mis en évidence des mécanismes épigénétiques contrôlant la réponse au froid (vernalisation) de différents écotypes de la plante Arabidopsis thaliana adaptés à des hivers plus ou moins longs. Il a rejoint l’Unité INRA de Biologie des Oiseaux et Aviculture (BOA) fin 2012 pour y mener des travaux de recherche sur le rôle de l’épigénétique dans l’adaptation des oiseaux à l’environnement.

En particulier, ses programmes de recherche financés par l’INRA et l’ANR visent à comprendre l’impact d’un traitement embryonnaire à la chaleur sur l’épigénome de deux espèces aviaires, le poulet et la caille, en lien avec la reprogrammation phénotypique de ces animaux. Il participe à l’animation de réseaux d’échanges sur le thème de l’épigénétique au sein du département PHASE (Physiologie Animale et Systèmes d’élevage) l’INRA.

Romain D'INCA, Neovia

Romain D’Inca, Responsable R&D, Prospective et Innovation, Neovia.

Titulaire d’un Doctorat en Biologie et Sciences de la Santé, Romain D’Inca est spécialisé en alimentation animale et physiologie digestive chez les monogastriques. Son travail de thèse a porté sur l’effet des restrictions nutritionnelles in utero et leur impact à moyen et long terme sur les fonctions digestives du porc, en lien avec le concept d’empreinte nutritionnelle périnatale. Ses expériences professionnelles successives en Recherche et Développement dans le domaine de la Nutrition et la Santé pour de grands acteurs industriels de l’alimentation animale (Phileo, Neovia) l’ont conduit à travailler sur la capacité de la nutrition et des produits issus de la biotechnologie à optimiser l’efficacité alimentaire et la santé du tube digestif des animaux, dans des contextes où le bien-être ainsi que la durabilité technique, économique et environnementale des systèmes d’élevage prennent une place grandissante auprès des éleveurs et des consommateurs.

Depuis 2 ans en charge d’une partie du portefeuille des projets d’Innovation, Romain D’Inca accompagne le développement rapide de Neovia à l’international sur les thématiques fortes du groupe (https://www.neovia-group.com/innovation/). Il est également en charge de la prestation de services aux sociétés tiers chez le porc.

Richard DANIELLOU, Université d'Orléans

Internationally recognized expert in Glycosciences, Prof. Richard Daniellou received a degree in Biochemistry and a PhD (2003) in Organic Chemistry from the University of Paris XI. After two years as a postdoctoral researcher at the University of Saskatchewan (Canada), he was offered an Assistant Professor position at the ENSC of Rennes (France). In 2010 he defended a habilitation and was promoted Full Professor of Biochemistry at the Organic and Analytical Chemistry Institute of Orléans (France) in 2011. His main interest for carbohydrate-active enzymes as biocatalysts for chemo-enzymatic synthesis of glycoconjugates led him to the creation of the research group named Enzymology and Glycobiochemistry (www.icoa.fr/en/daniellou). He is currently co-author of 62 publications and 3 patents. He is also the co-head of the GDR CNRS 3711 Cosm’actifs (www.cosmactifs.cnrs.fr), which gather together more than 50 CNRS teams implied in the cosmetic field.

Romain DEBRET, LBTI, CNRS

Romain DEBRET, CRCN CNRS, HDR, affecté au Laboratoire de Biologie Tissulaire et Ingénierie Thérapeutique (LBTI) – UMR 5305 CNRS/UCBL, Lyon.

Le Dr Romain Debret est chercheur CNRS au LBTI. Il a obtenu un doctorat en 2005 (Université de Reims, France), au sein du Laboratoire de Dermatologie dirigé par le Pr. Philippe Bernard. Il a acquis des compétences spécifiques en biologie moléculaire et cellulaire en ce qui concerne les processus de régulation génique dans le mélanome et les lymphocytes T. De 2006 à 2008, il a participé au programme européen ELASTAGE (FP6), en tant que Postdoctorant (IBCP, Lyon), sous la supervision du Dr Pascal Sommer, pour étudier les mécanismes conduisant à la dégénérescence des fibres élastiques liée à l'âge. En 2008, il a rejoint le CNRS (section 28) avec un projet portant sur le rôle des signaux biomécaniques et biochimiques du microenvironnement sur la régulation épigénétique des gènes liés à la matrice extracellulaire et la reprogrammation des cellules cutanées. En 2011, il a créé le projet DHERMIC (ANR-11-TECS-016) au cours duquel un nouveau biomatériau élasto-mimétique a été développé (brevet FR1654306). Romain Debret est co-auteur de 20 publications et 2 brevets, il a obtenu une Habilitation à Diriger les Recherches en juin 2014.

Olivier DELMAS, INERIS

Olivier DELMAS est chargé de mission recherche partenariale à la direction scientifique de l’INERIS. Sa mission est de créer des liens entre les programmes scientifiques de l’institut et les besoins des acteurs socioéconomiques, en matière de maîtrise des risques.

A partir de sa formation d’Ingénieur en génie biologique de l’Université de Technologie de Compiègne, Olivier Delmas conduit des projets en biotechnologies. Il a réalisé une thèse de doctorat sur le lait maternel à l’Université de Lille, poursuivie en contrat post-doctoral à l’Institut Pasteur de Lille. Il a développé des produits cicatrisants dérivés du sang, au LFB (Laboratoire Français des Biotechnologies) puis dans une PME innovante de dispositifs médicaux. Il s’est ensuite orienté vers le conseil en innovation, à Oséo, où il a accompagné la création de plusieurs entreprises de biotechnologies. Il a rejoint l’INERIS en 2007.

Guillaume DEVAILLY, INRA

Guillaume Devailly est biologiste computationnel, chargé de recherche au centre INRA Occitanie-Toulouse depuis 2017, où il s’intéresse aux liens entre génétique, épigénétique et environnement sur la variabilité de caractères d’intérêts chez le porc, la caille, le lapin et le canard. Il a suivi une formation de biologiste à l’École Normale Supérieure de Lyon, suivi d'une thèse sur les protéines interprètes de la méthylation de l'ADN, réalisée au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon. Il a réalisé un post-doctorat de trois ans au Roslin Intitute, Université d’Édimbourg, où il s'est intéressé aux apports des techniques transcriptomiques et épigénomiques dans la compréhension de la régulation de la transcription chez l'humain, la souris, le rat et le poulet. Il est aussi rédacteur pour le blog francophone de bioinformatique bioinfo-fr.net.

Pierre DEVAUX, Florimond Desprez

Pierre Devaux a obtenu son diplôme en ingénierie agroalimentaire à Polytech’Lille en 1979 puis sa thèse de 3ème cycle à l’Université des Sciences et Technologies de Lille en 1983. De 1979 à 1991, il a dirigé le laboratoire de cytologie et de culture cellulaire aux Etablissements Florimond Desprez à Cappelle en Pévèle. De 1991 à 1993, il était scientifique invité à l’Université de l’Etat de Washington, Pullman (Etats-Unis) où il a développé des recherches sur la recombinaison génétique et les variations épigénétiques chez l’orge. Il est actuellement Directeur de recherches en biotechnologies chez Florimond Desprez et s’occupe principalement des applications en amélioration des plantes : culture cellulaire, cytologie, transformation génétique, biologie moléculaire et les ‘omics’. En 1998, il a soutenu et obtenu sa thèse d’Etat en Sciences Naturelles. Il a reçu les trois prix suivants : URGI (1988), Jean Dufrenoy (1991) et Wicar & Hagelstein (1999). Il est devenu membre de l’Académie d’Agriculture de France en 2009, du comité scientifique de l’Association Française des Biotechnologies Végétales en 2010, de celui du département BAP de l’INRA en 2016 et du comité d’administration de la Société Française de Génétique en 2011. Il a été nommé par l’Association Européenne des Semenciers comme expert dans le programme international de génomique du blé ‘TriticeaeGenome’ et il fait partie du comité de coordination du consortium international de séquençage du génome du blé et est vice-président de ‘wheat initiative’. Il est membre des cellules de protection industrielle, de réglementation et d’innovation de l’Union Française des Semenciers.

Manuel GEA, Bio-Modeling Systems

Manuel Gea is co-founder & CEO Bio-Modeling Systems: The world's first Mechanisms-based Medicine company

He is Chairman of the Independent trans-discipline biotech Think Tank Adebiotech, and the co-founder and Chairman of Centrale-Santé, the French Health Think-Tank gathering 2500 members, professional involved in sector innovations and creating value for patients.

Manuel Gea (56 years old) is a serial entrepreneur & business angel developing disruptive innovations (technologies, novel therapies & business models) in the life sciences, IT, digital, healthcare & cosmetics sectors to propose disruptive integrated solutions adapted to each segment..

He spent 30 years creating value in various domains and executive jobs:

  • from consumer goods Industry to cosmetics, biotechnology & pharma companies and,
  • from business to R&D at Colgate-Palmolive, McKinsey, Boehringer Ingelheim, HemispherX Biopharma, Pherecydes-Pharma, BMSystems and,
  • co-founding or contributing to professional organizations (Leem biotech, Medef, Medicen cluster) and Think-Tanks (Adebiotech, Centrale-Santé) to promote disruptive innovation and entrepreneurship.

He is graduated from Ecole Centrale Paris, and has a sociology of organizations degree from Paris IX Dauphine University.

Manuel Gea, is co-founder, CEO & VP R&D IT of BMSystems, The Mechanisms-Based Medicine Company dedicated to the discovery of cost-effective new therapeutic, diagnostic & preventive solutions.

CADI™ Discovery is, since 2004, the first and only to date operational "Mechanisms-based Medicine" platform, that addresses two of the major life sciences issues:

- the complexity of life’s mechanisms with its “Architectural Principle”,

- the significant unreliability of scientific and clinical publications through its “Negative Selection Principle”.

Pierre-André GERAERT, Adisseo

Director Innovation Marketing

Currently in charge of Innovation and Scientific Marketing of New Products for Adisseo. Graduated Agronomist in 1983, he then performed his PhD between INRA in France and the Roslin Centre in Scotland, UK. He was a research scientist in energy metabolism at INRA working on the regulation of energy expenditure focusing on diet-induced thermogenesis and adaptation to hot climates. In 1996, he joined Rhone-Poulenc Animal Nutrition to manage the research and technical support to poultry nutrition. The company became Adisseo in 2002 and he was promoted R&D Nutrition Director, responsible of technical support, research development and particularly innovation programs for all species and all products. Adisseo is a Bluestar Company from China since 2006. From 2010, Pierre-André is in charge of enlarging the R&D scope of the company, looking at innovation strategies and develop the scientific marketing of new products. He particularly developed the new form of organic selenium: hydroxy-selenomethionine, a source of functional selenium, enhancing the storage of selenium as selenomethionine and increasing the synthesis of selenocysteine, key component of selenoproteins involved in anti-oxidant mechanisms.

He has also been the President of the French branch of the WPSA (World’s Poultry Science Association) for 12 years, and member of various scientific associations.

Pierre-Henri GOUYON, MNHN

Pierre-Henri Gouyon est né le 25 décembre 1953. Admis à l’Agro (Institut National Agronomique Paris-Grignon, aujourd’hui AgroParisTech) en 1972 il devient ingénieur agronome en 1975, obtient un doctorat de troisième cycle en écologie à l’Université de Montpellier en 1976 puis passe une thèse de Docteur Ingénieur en génétique à l’Agro en 1978, une thèse de Doctorat d’état ès Sciences à l’Université de Montpellier en 1982 et un DEA en Philosophie à l’Université des Lettres de Montpellier en 1984.

Recruté comme enseignant à l’Agro en 1976, il a été professeur à l’Université de Paris-Sud (Orsay) de1988 à 2005 et à l’École Polytechnique de 1994 à 2008 (vice président du département de biologie 2001-2006).

Il a assuré diverses responsabilités au sein du conseil de département des sciences de la vie du CNRS (directeur scientifique adjoint en 2000-2001). Il a fait partie du comité opérationnel d’éthique dans les sciences de la vie du CNRS, du Conseil National des Universités, du Comité National de la Recherche Scientifique, du comité "Écosystèmes et développement durable" de l’ANR, du Conseil Scientifique des Conférences Jacques Monod du CNRS et du comité d’éthique de l’INSERM.

Il a été "Managing editor" du "Journal of Evolutionary Biology" (1992-1996), journal de la Société Européenne de Biologie Évolutive, co-responsable du Master "Développement Agricole Durable", directeur du laboratoire UPS-CNRS-ENGREF d’"Écologie, Systématique et Évolution" (1997-2005) et responsable de l’équipe de botanique au sein de l’UMR CNRS-MNHN OSEB (2006-2011).

Il est actuellement professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle (depuis 2005), à l’AgroParisTech (depuis 1988), à Sciences Po (depuis 2009) et à l’ENS (depuis 2012) et réalise ses recherches au sein de l’équipe de botanique dans l’UMR MNHN-CNRS OSEB (7205). Il a été élu en 2008 à l’Academia Europaea (Londres).

Il donne de nombreuses conférences sur les questions ayant trait à l’évolution, à la génétique, à l’écologie, à la biodiversité et à la bioéthique. Il est largement impliqué dans les débats concernant les relations science-société en général. Plus particulièrement, il se préoccupe d’une part des conséquences sociales de la théorie néodarwinienne de l’évolution sur notre perception du vivant et d’autre part de la culture de plantes transgéniques (Grenelle en 2007, Conférence de citoyens en 1998, Conseil économique et social en 2002, débats avec des parlementaires -français et européens- et des experts, Commissariat général au plan, Conseil d’analyse économique, Conférences dans divers lieux en France et ailleurs –Italie, Ukraine, Roumanie, Tunisie, Danemark, Canada, USA, Japon, Équateur, Bolivie...-, interviews…). Il appartient ou a appartenu à divers comités nationaux en lien avec les questions de Science dans la Société (CNL, Biovigilance, Commission du Génie Biomoléculaire, Développement durable, Grenelle de l’Environnement, Haute autorité sur les OGM, Conseil Scientifique du CRIIGEN, Vice président de Vivagora…) et a été le rapporteur du groupe 1 (Recherche & Société) aux assises nationales de la recherche de 2004. Il préside le Conseil Scientifique du Think-Tank de la Fondation Nicolas Hulot

François IRIS, Bio-Modeling Systems

F. Iris (Ph.D.) fut longtemps actif dans les domaines du séquençage du génome humain et de la découverte de gènes associés aux maladies multi-factorielles. Il participa à l’élaboration de la première carte physique du génome humain et à la découverte de gènes médicalement importants tels que PKD1, responsable de la polycystose rénale, du gène encodant la protéine de découplage UCP2, des mutations du gène glucokinase associées à la forme MODY2 du diabète, etc..

C’est durant son activité au sein de Millennium Pharmaceuticals (USA) qu’il développa le processus analytique connu depuis sous le nom de « Biologie Intégrative Prédictive ». Ses premiers efforts dans ce domaine (Dec.94-Juil.95) permirent la découverte du gène UCP2 et de son rôle dans l’obésité et de l’implication de SULT1A1 dans une forme murine de diabète pseudo-gestationnel.

Depuis, il a inventé et participé au développement de nombreux nouveaux outils dédiés tant à la Biologie Moléculaire qu’à la Biologie Intégrative Prédictive (7 brevets internationaux), et en particulier la plate-forme analytique CADITM permettant de modéliser de façon précise et efficace les systèmes biologiques complexes et d’identifier les modes potentiels d’interventions thérapeutiques. Les mécanismes de progression tumorale et métastatiques dans le cancer du sein, de résistance thérapeutique au « tamoxifen », de pathogénèse et progression clinique dans la maladie de Creutzfeld-Jakob, ceux liés à l’anxiété chronique dans le cortex cingulaire ou encore entrainant la régression du canal de Müller durant l’embryogénèse sont parmi les modèles validés in vitro et/ou in vivo réalisés à ce jour.

F. Iris, qui a fait toutes ses études en Nouvelle Zélande, est revenu en France à l’invitation du Prof. Jean Dausset (Prix Nobel de Médecine, 1980) avec lequel il collabora au sein du CEPH (Paris). Il est détenteur d’un B.Sc avec « honneurs de 1ere classe » en Physiologie Comparative, et d’un Ph.D. en Zoologie (Génétique, Biochimie, Physiologie). Il fut lauréat (1985) du « post-doctoral fellowship award » attribué par le Medical Research Council (MRC) et devint Membre Etranger du MRC en 1989. Il a été élu membre de l’Organisation Génome Humain (HUGO, USA) en 1994, et est membre de comités d’experts internationaux (Directorat Général de la Recherche, Bruxelles; “Medical Systems Biology”, Ministère Fédéral de la Recherche, Berlin; etc.).

Claudine JUNIEN, UVSQ et INRA

Claudine Junien est Professeur émérite de Génétique Médicale, PU-PH de la Faculté de Médecine Paris-Ouest, Université Paris Descartes puis UVSQ. Elle a créé et dirigé l'unité de recherche de l'INSERM U383 « Génétique, chromosome et cancer » à l’hôpital Necker-Enfants malades, Paris (1993-2009). Elle a créé et été Coordonnateur National du DES de Génétique (1995-1999). Elle poursuit ses recherches à l’INRA, BDR, Jouy-en-Josas. Elle a fondé (2012) la SF-DOHaD "Société Francophone pour la recherche et l'éducation sur les Origines Développementales, Environnementales et Epigénétiques de la Santé et des Maladies ≈ " WWW.sf-dohad.fr" et en a été Présidente (2012-2015).

Elle est membre du bureau/comité scientifique de : DOHaD internationale, Fondation pour la recherche cardiovasculaire (Coeur de Femme), OSSD (Organisation for the Study of Sex differences, US), EUGenMED (European Gender Medecine).

Chevalier de l’ordre du Mérite (1995) et de la Légion d’Honneur (2000), elle est membre correspondant (2012) de l’Académie Nationale de Médecine (ANM).

Depuis 2002, l’objectif de ses travaux de recherche à l’Inra, Jouy en Josas, est d’élucider comment les processus épigénétiques retiennent d’une manière spécifique du sexe du parent et de la progéniture la mémoire d’impacts environnemenatux précoces. Elle a animé (2013-2016) les travaux du groupe mixte de réflexion - Académie de Médecine, Académie des Sciences - sur les « Différences biologiques entre les sexes” et organisé le colloque du 1er décembre 2015. Elle oeuvre à la prise de conscience de ces différences par la recherche fondamentale et clinique et à différents niveaux (médias, autorités de santé, politique, public…). Elle est auteur de 270 publications (Pubmed), 416 (Web of Science) : H Index 58; de livres ou chapitres et de revues ; Depuis 2006 (- 17): elle a publié 23 revues, DOI : http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2012282017; médecine/sciences Volume 32 / No 1 (Janvier 2016) : Origine développementale de la santé et des maladies (DOHaD), environnement et épigénétique); et a été invitée pour des conférences ou conférences plénières ou débat (125) et des cours (53); organisé des conférences ou meeting internationaux (11) et nationaux (6) et des conférences de presse : 23/06/16.

Hélène KIEFER, INRA

A l’issue de sa formation d’ingénieur agronome, Hélène Kiefer s’est intéressée à différents aspects et techniques de biologie moléculaire. Elle a d’abord effectué une thèse en neurobiologie moléculaire au CNRS (Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris) au cours de laquelle elle a isolé un facteur de transcription jusqu’alors inconnu et particulièrement abondant dans les neurones. D’autres équipes ont depuis lors montré que ce facteur régulait l’expression des gènes dont la séquence était méthylée, ce qui a constitué le point de départ de l’intérêt d’Hélène Kiefer pour l’Epigénétique. Après un séjour post-doctoral de quatre ans sur une thématique différente (maturation des ARN messagers, Université de Tokyo) et plusieurs passages dans le secteur privé (Sanofi-Aventis SA, Hybrigenics SA), elle a intégré l’INRA en tant que chargée de recherche en 2010, pour évaluer la contribution de l’Epigénétique à la variabilité phénotypique des animaux d’élevage (Biologie du Développement et Reproduction, Jouy-en-Josas). A ce titre, elle a développé plusieurs outils d’analyses pan-génomiques de la méthylation de l’ADN chez le bovin, espèce pour laquelle il y a encore peu de données épigénétiques. Elle s’est d’abord attachée à caractériser les variations de la méthylation liées à des variations phénotypiques chez des animaux clonés et donc génétiquement identiques. Plus récemment, au sein d’un laboratoire commun INRA-Allice, fédération d’entreprises de sélection et d’insémination chez les ruminants, elle a piloté l’automatisation de la technologie RRBS permettant une lecture de la méthylation de l’ADN à la base près, ainsi que la constitution d’un catalogue de la méthylation de l’ADN dans la semence de taureaux reproducteurs. Hélène Kiefer est membre du réseau international FAANG s’intéressant à l’annotation du génome des animaux d’élevage, et a activement participé à la mise en place du pipeline bioinformatique d’analyse de données RRBS et à sa mise à disposition auprès de la communauté scientifique internationale.

Danielle LANDO, Adebiotech

Danielle Lando est titulaire d'un doctorat d'état obtenu à l'Institut Pasteur de Paris pour la recherche en virologie. Elle a effectué sa carrière dans l'industrie pharmaceutique où elle a exercé des fonctions de chercheur en pharmacologie cellulaire et moléculaire avant de prendre la responsabilité des biotechnologies au sein de Roussel Uclaf devenu Sanofi. Elle a œuvré pour des rapprochements entre son entreprise et le secteur académique en soutenant des projets collaboratifs. Elle a été membre nommé au Comité National du CNRS de 1995 à 2000.

Depuis 2001, elle exerce des activités scientifiques bénévoles au sein d'Adebiotech, association dont elle est actuellement Vice-Présidente.

Stéphane MAURY, Université Orléans

Prof. Stéphane MAURY - Université Orléans - LBLGC EA1207 USC1328 INRA, http://www.univ-orleans.fr/lblgc/stephane-maury - stephane.maury@univ-orleans.fr

Stéphane Maury est diplômé d’un doctorat de Biologie Moléculaire et Cellulaire des Plantes réalisé à l’IBMP, Université de Strasbourg. Il a été recruté en 2000 à l’Université d’Orléans comme enseignant-chercheur au laboratoire de Biologie des Ligneux et des Grandes Cultures EA1207 USC1328 INRA où il a initié et développé un programme de recherche en épigénétique et amélioration des plantes en partenariat avec le secteur privé semencier pendant 10 ans sur la betterave sucrière. Il a ensuite développé un nouvel axe épigénétique sur le modèle arbre et il est actuellement Professeur des Universités-HDR, responsable d’une équipe de recherche (ARCHE) et directeur adjoint de son laboratoire. Il dirige des travaux et encadre des thèses ou post-docs sur la thématique de l’épigénétique et de la plasticité phénotypique et adaptation des arbres aux changements climatiques. Ses recherches mélangent écophysiologie et épigénomique à l’échelle de l’individu ou des populations en collaboration avec divers laboratoires en France ou à l’étranger. Il s’intéresse notamment au rôle de de la méthylation de l’ADN en lien avec l’expression des gènes ou l’activité des éléments transposables dans la réponse développementale du peuplier à la sécheresse et coordonne le projet ANR EPITREE 2018-2021 (http://www6.inra.fr/epitree-project/).

Angela PATATIAN, GENEX

Après l’obtention de son titre, maître d’ingénieur en génomique et protéomique à Lille (en 2005), Angela Patatian s’est spécialisée en génomique fonctionnelle lors de ses études en master II BBSG (La Bioinformatique, la biologie structurale et la Génomique) à Marseille (en 2006). Plus récemment (en 2016), elle a complété ses connaissances dans ce domaine toujours en effervescence, par un diplôme universitaire de la médecine personnalisée et pharmacogénomique. Sa carrière en exploration génomique a commencé en 2006 en s’intégrant l’équipe de M. Philippe Benech, à PrediGuard, une start-up pionnière de la génomique dans le domaine cosmétique. Depuis 2012, elle continue sa carrière au sein du laboratoire Genex, présidé par M. Elian Lati en encadrant l’équipe technique et en assurant la mise en place et la suivie de projets de recherche et des prestations de service pour l'industrie cosmétique, nutraceutique et pharmaceutique.

Frédérique PERONNET, CNRS

Frédérique Peronnet est Directrice de Recherche au CNRS, responsable de l’équipe “Contrôle épigénétique de la robustesse et de la plasticité du développement”. Titulaire d’une Thèse de l’Université Pierre et Marie Curie, elle s’est longtemps intéressée à l’impact de la température et de l’hormone stéroïde de mue des insectes, l’ecdysone, sur la régulation des rétrotransposons. Depuis 2002, elle s’intéresse au rôle des complexes épigénétiques Polycomb et Trithorax au cours du développement de Drosophila melanogaster. Grâce aux nombreux outils génétiques développés chez cet organisme modèle, l’équipe qu’elle anime analyse la réponse du transcriptome et de l’épigénome aux variations de l’environnement.

Elle enseigne l’épigénétique à Sorbonne-Université en Master, et organise depuis 2007 le stage de formation permanente “Atelier épigénétique : initiation aux techniques d’immunoprécipitation de la chromatine et de l’ADN méthylé” qui vise à initier étudiants, chercheurs, techniciens et ingénieurs aux concepts de l’épigénétique et aux techniques d’analyse de l’épigénome.

Elle est co-éditrice avec Jean-Michel Gibert et Alex Shingleton d’un “Research topic” pour le journal “Frontiers” sur la Plasticité et la Robustesse du développement

(https://www.frontiersin.org/research-topics/7477/developmental-plasticity-and-robustness).

Co-responsable du réseau de biologie des systèmes de Sorbonne-Université, elle a été Présidente du conseil scientifique de l’UFR de Biologie de l’Université Pierre et Marie Curie de 2014 à 2017, et a été récemment nommée Vice-Doyenne déléguée à la Recherche de la Faculté des Sciences et Ingénierie de Sorbonne Université.

Aïna QUEIROZ, ID bio

Bénéficiant d’un double diplôme universitaire en chimie du végétal et en biologie cutanée, Aïna Queiroz a rejoint ID bio en 2014 pour superviser le département R&D et pour stimuler le processus d'innovation. Avant 2014, Aïna avait travaillé chez Solabia au sein du service R&D Extraction Végétale.

Frédérique PITEL, INRA

Frédérique Pitel a une formation d'ingénieur agronome à l'Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Rennes (ENSAR, 1990). Titulaire d'une thèse de doctorat effectuée au laboratoire de Génétique Cellulaire de l'INRA de Toulouse, elle est aujourd'hui directrice de recherches à l'INRA. Elle a d'abord été membre de l'équipe de génomique avicole (INRA Toulouse) qui a participé activement au développement de cartes génétiques et cytogénétiques chez le poulet et a pris part au consortium de séquençage du génome du poulet. Elle menait également des programmes sur la cartographie des régions génomiques impliquées dans les caractères d'intérêt zootechnique (portage de salmonelles, engraissement) ou biomédical (épilepsie). Plus récemment, elle a intégré l'équipe GenEpi (Génétique et Epigénétique des espèces animales utilisées en croisement), au sein de l'unité GenPhySE (Génétique, Physiologie et Systèmes d'Elevage) de l'INRA de Toulouse. Ses travaux sont centrés sur l’analyse des déterminismes moléculaires de la variabilité des caractères d’intérêt agronomique, principalement chez les espèces aviaires. Avec l'arrivée des technologies de séquençage à haut-débit - engendrant une évolution radicale dans la manière d'aborder ces questions de recherche en génétique moléculaire - elle a intégré dans son domaine d’étude des aspects épigénétiques, d’une part pour ne pas nier leur importance dans la variabilité des phénotypes, d’autre part pour tenter d’en observer la variabilité génétique. Elle mène des travaux sur la régulation de l'expression des gènes (recherche d'empreinte génomique chez le poulet, caractérisation de marques épigénétiques en lien avec l'expression des gènes) et l'influence de l'environnement sur cette régulation. Des résultats originaux ont été obtenus récemment chez la caille et le canard, démontrant la transmissibilité de l'effet de l'environnement au cours des générations.

Hadi QUESNEVILLE, INRA

Directeur de Recherche à l’INRA, Hadi Quesneville est directeur de l’unité URGI, une unité INRA de bioinformatique travaillant sur les plantes. Ses recherches portent sur l’analyse et l’intégration de données pour décrypter le fonctionnement, la dynamique et l’évolution des génomes et des épigénomes. Il a développé des outils et des méthodes adaptées au traitement des données massives et haut-débits de la génétique moderne.

Son champ d’activité s’étend aux cyberinfrastructures, ces infrastructures proposant des environnements de recherche permettant l’acquisition, le stockage, la gestion, l’intégration, la fouille, et la visualisation de données, ainsi que tout autre traitement de l’information. Ces infrastructures distribuées à l’aide d’internet ont un périmètre d’utilisateurs plus large que celui d’une seule institution. Il développe de telles infrastructures pour suivre l’évolution des défis scientifiques. En particulier, l’augmentation drastique du nombre de données produites qu’il est nécessaire d’analyser pose un défi majeur aux scientifiques. Dans ce contexte, il fait évoluer l’organisation des infrastructures pour suivre ces évolutions et permettre aux biologistes de stocker et traiter les données. Il est “Chair” de la WheatIS, un système d’information pour la génétique et la génomique du blé, construit sous l’égide de la wheat initiative, une initiative internationale pour coodonner la recherche sur le blé, et coordinateur du nœud plante de l’Institut Français de Bioinformatique, nœud français de l’infrastructure bioinformatique européenne Elixir.

Alexis RANNOU, Soliance, Givaudan

Ingénieur Agricole Lasalle Beauvais 1991, arrive chez ARD en R&D en tant qu’ingénieur d’études sur l’extraction et purification de sucres non digestibles par l’homme (Acide galacturonique, arabinose etc…) pour les valoriser dans le domaine des tension-actifs.

En 1995 prend en charge le pilote industriel ARD et développe des technologies d’extraction et de purification puis un business de sous traitances.

En 1997 rejoint la société Soliance en tant que directeur technique où il gère et développe l’outil et l’organisation industrielle.
Gère l’ADV et l’animation commerciale auprès des distributeurs.

Devient Directeur Général Adjoint en Charge de l’industriel en 2000
Mise en place d’investissements en 2004 (2 M€) pour tripler la capacité de production.
Développe des sous traitances industrielles.
Participe aux acquisitions des sociétés Laboratoire Bomann (2000) Acorane – Somaig (2004) puis Naturactiva (2005).

Gère le site de l’ile grande de 2005 à 2009 et supervise l’équipe biotech marine.

En 2007 met en place une équipe innovation multidisciplinaire et devient DGA en charge de l’innovation et key account l’Oréal.
Impulse une stratégie de différenciation sur les produits historique de Soliance (HA et DHA) tout en développant une nouvelle gamme d’actifs.
Développe un réseau d’innovation académique et technique depuis 2008 pour renforcer l’image scientifique de Soliance.

Suite au rachat de Soliance par Givaudan devient site Manager et directeur des opérations ACI et process dévelopement sur Pomacle et supervise un investissement de 10 M€ sur le site de Pomacle.

Avec l’acquisition d’Induchem vient d’être nommé Directeur des opérations et Process R&D Active Cosmetic Ingredient Givaudan pour les sites de Pomacle (F) et de Volkestwil (CH).

Corinne REYMERMIER, BASF Beauty Creations

Graduated in 1996 from the UCBL1 University in Lyon (France), Master 2 research in biological and medical engineering.

From 1987 to 1996, Corinne worked on the improvement of collagenic biomaterials for reconstructed skin models.

From 1996 to 2000, Corinne set up the new laboratory of "functional genomic" in the R&D department for high throughput Q-RT-PCR screening and DNA array analysis for valorization and innovation in molecular biology and skin science. In this period, Corinne worked on product development for antimicrobial peptide stimulation in skin. Moreover she participated to the studies of the LOXL (lysyl oxidase like) isoform in elastic fiber formation through basic research collaboration.

From 2000 to 2006, Corinne has led research on genetic regulatory system and biomarkers in relation with skin aging through DNA array and RNA silencing approaches.

Thereafter, in 2006, Corinne joined BASF as an experienced R&D Project leader and got involved in R&D projects innovation management from scientific concept creation to product development for cosmetic bio-active ingredients. She has improved her skills in valorization and innovation process management. She managed a team of 5 people.

Then, she expanded research field to nutrition and skin equivalent models for skin characteristics improvement during aging.

From 2009 to 2014, as a R&D supervisor, Corinne was involved in the innovation process for internal research or customer collaborations for new skin care solutions.

During the last 3 years, she has focused her work on epigenetic concepts through lifestyle and skin aging research for new innovative cosmetic concepts. She is in charge of the epigenetic platform whose missions are to develop knowledge and discover new solutions in the field of epigenetic to answer to market needs with innovative products sharing a scientific story against lifestyle damages. She manages open research collaborations or partnership for proof of concept concerning innovative ideas in this field and makes specific communications.

Gaëlle SAINT-AURET, GENEL, CEA - Biomics Lab

Gaelle Saint-Auret est un chercheur possédant une expertise en génomique fonctionnelle à grande échelle. Durant son doctorat, elle a participé à la mise en place d’une plateforme biopuce (analyse transcriptomique et chip-on-chip) au laboratoire INSERM U905 en collaboration avec le Genopole d’Evry à coté de Paris.

En 2009, Gaelle Saint-Auret rejoint le laboratoire BIOMICS (sous la direction de Xavier Gidrol) en tant que chercheur au CEA (Commission des Energies Atomiques) de Grenoble. Elle y développe ses compétences en criblage des ARN interférents et développe de nouvelles stratégies pour l’étude des mécanismes d’action des miARN dans l’homéostasie et les dommages à l’ADN de la peau.

Forte de ce potentiel de recherche, Gaelle Saint-Auret s’engage à valoriser cette expertise pour l’industrie. Elle se forme auprès de la prestigieuse école de commerce HEC en Management et Gestion Stratégique des entreprises et créée la société GENEL en 2014.

GENEL a pour mission de proposer aux industries pharmaceutiques et dermo-cosmétiques, des services de recherche innovants afin d’accélérer la mise sur le marché de molécules efficaces

Clarisse TECHER, MiXscience

Clarisse Techer obtained a Msc degree in Microbiology at the Rennes University. In 2009, she worked on the impact of ditary fiber in piglet feed before devote this research on food microbiology. In 2010, she worked on the establishment of sensitive and specific immunological methods allowing detecting staphylococcal enterotoxins in dairy products. In 2012, she undertakes PhD research in the joint research unit “Milk and Egg science and Technology” Agrocampus Ouest-INRA. This work, funded by Ovoteam, an Avril Group company, is concerned with the control of spoiling bacteria in refrigerated food composed of egg products. Since 2015, she works at Mixscience, belonging to the Animal Specialties of the Avril group and specializes in premixes and feed additives. She is project manager and conducts research on the development of new feed additives, allowing optimize flora or reinforce the animals' immune defences, improve production quality and levels and overall animal health.

Clarisse TOITOT, Adebiotech

Clarisse TOITOT est issue d’une formation universitaire classique, licence master et doctorat, entre les universités de Reims, Lille et l’UTC Compiègne, et est spécialisée dans biotechnologies végétales. En 2005, elle intègre le laboratoire UMR/INRA 1281 « Stress Abiotiques et Différenciation des Végétaux Cultivés » à l’université de Lille 1 (Nouvellement Institut Charles Violette, université Lille 1) où elle travaille sur le séquençage d’une banque de données de lin, puis sur l’acclimatation du pois au froid (Estrées Mons, institut Pasteur de Lille). Elle se spécialise alors dans la technologie de biopuces à ADN (puces à façon et puces à oligonucléotides). En 2009, elle intègre le laboratoire Génie Enzymatique et Cellulaire où elle fait la rencontre du Professeur Daniel Thomas qui lui enseignera les grands principes des biotechnologies et sa vision de la Bioraffinerie. Ainsi, en 2012, elle participe au colloque Adebiotech « Bioraffinerie des sous-produits de l’industrie et de l’environnement » en tant que rédactrice du compte rendu de cet évènement. En 2014, ayant les mêmes centres d’intérêts pour la valorisation des filières biotechnologiques et désirant encourager les actions d’Adebiotech, elle intègre l’Association en tant que Chargée de mission. Sa mission est de créer des liens entre les industriels et académiques pour développer et créer de nouvelles filières dans les biotechnologies.

Jörg TOST, LEE - CEA

Jörg Tost received his PhD in genetics from the University of Saarbrücken (Germany) in 2004 devising novel methods for the analysis of haplotypes and DNA methylation patterns. After a postdoctoral stay in the technology development department of the Centre National de Génotypage (CNG, Evry, France), he led the Epigenetics groups from 2006-2012, before becoming Director of the Laboratory for Epigenetics and Environment at the Centre National de Génotypage, now called the Centre National de Recherche en Génomique Humaine (part of the CEA-Institut de Biologie Francois Jacob). The laboratory is involved in the development and application of technologies to analyze DNA methylation, miRNAs and other epigenetic modifications quantitatively at high resolution at target loci and genome-wide using state-of-the-art sequencing technologies as well as the development of bioinformatic tools for the processing of such data. While initially focusing on the analysis of DNA methylation patterns implicated in tumorigenesis, the laboratory has extended the analysis to immune-related and neurodegenerative diseases and in particularly how environmental exposure influences epigenetic profiles.. Jörg Tost has an H-index of 38 and is author or co-author of 145 publications of which 127 have appeared in Medline-listed journals, and is the editor of a book entitled “Epigenetics” (Horizon Scientific Press, 2008) and the 2nd and 3rd Edition of « DNA methylation protocols » and “pyrosequencing “ in the Methods of Molecular Biology series (2009, 2015, 2017) and senior editor of the journal “Epigenomics” (Future Sciences, IF 4.6).

Raphael WERDING, Diagenode

Raphael Werding est actuellement employé chez Diagenode en tant que « Epigenomics Services Manager ». Il gère une équipe de scientifiques en charge de mener à bien des expériences épigénétiques (e.g. ChIP-seq, RRBS, RNA-seq) incluant l’analyse des données après séquençage. Il a étudié les sciences biologiques à l’Université de Liège et travaillé en tant que chercheur à l’Université du Pays Basque (Bilbao) ainsi qu’au Alfred-Wegener-Institut à Bremerhaven (Allemagne). Il a fait ses débuts chez Diagenode il y a 11 ans en tant que délégué commercial pour couvrir l’Allemagne, la Suisse l’Autriche et l’Espagne. Il a ensuite rejoint l’équipe marketing en tant que Product Manager responsable de toutes les gammes de produits chez Diagenode. Vu la croissance de la société et du catalogue produit il s’est ensuite focalisé essentiellement sur les réactifs. Parti pour s’expatrier aux Etats-Unis afin de mieux comprendre le marché américain et les attentes de nos clients outre-Atlantique, il est de retour en Belgique depuis Avril 2017.


SILVER SPONSORS
Avec le soutien de Givaudan Avec le soutien d'Adisseo