PARCOURS / BIOSKETCH

Yves ANDRES est Docteur (1994) de l'Université de Strasbourg, en Biologie cellulaire et Microbiologie, domaine : Microbiologie, Environnement. Il est Professeur (HDR) à IMT Atlantique et responsable du département systèmes énergétique et environnement. Il est également responsable de l’axe Ecotechnologie du laboratoire GEPEA, UMR CNRS 6144. Ces travaux portent sur les bioprocédés appliqués au traitement de l’eau et de l’air ainsi que sur la devenir et la persistance des microorganismes dans les systèmes de traitement de l’air et de l’eau. Ces dernières années il a développé plusieurs études sur le comportement des aérosols microbiens dans les systèmes de traitement de l’air. Il est co-auteur d’environ 100 publications dans des revues internationales avec comité de lecture et à encadrer 30 doctorants. .

Suite à une formation universitaire (master) dans le domaine de la microbiologie et plus particulièrement des moisissures, Jean Baude a intégré la jeune entreprise innovante CONIDIA en 2006. Ses compétences scientifiques en microbiologie et managériales en qualité lui ont permis de prendre en charge le développement de l’activité air de ce laboratoire. Son expertise aussi bien laboratoire que terrain lui permet d’avoir une vision transversale des problématiques de contamination microbiologique de l’air intérieur des bâtiments et d’apporter à ses clients une réponse adaptée à chaque cas. De plus, en s’intéressant aux causes de la dégradation microbiologique de l’air, il connaît bien les problématiques liées au développement de micro-organismes dans les systèmes d’air (CTA et autres) et sur les matériaux. Son expérience lui permet également de rédiger des protocoles de test pour valider les systèmes épurateurs d’air aussi bien au laboratoire qu’in situ.

Diplômé de l’ESC REIMS ou NEOMA en 1990, il commence sa carrière professionnelle chez ARTHUR ANDERSEN. Après 2 années d’auditeur, il créé en 1992 un Bureau d’Etude spécialisé dans l’Environnement et la Santé. Quelques années plus tard, l’entreprise est un des acteurs privés majeurs des audits environnementaux, des diagnostics déchets, du Management environnemental (c’est le début des référentiels SME et 14001).

Il participera dès 1993 (et jusqu’en 1999) à la création des référentiels des Bâtiments à Haute Qualité Environnementale (HQE) au sein d’une cellule de réflexion du Ministère du Logement et des Transports. Il suivra une formation au CNAM dans le domaine du Génie des Procédés. Rédacteur en chef en 1998 d’un ouvrage pour l’ADEME ‘Les Technologies Propres, un enjeu et toujours un défi’ (coll. LES CAHIERS TECHNIQUES), sa passion pour les technologies de l’environnement va l’amener à devenir Expert Technico Economique et Expert Projet pour l’ANVAR, puis OSEO, puis BPI et le Ministère de l’Industrie. Depuis 2014, il est également Expert H2020 pour la Commission Européenne (référencé n°EX2015D247077).

Enseignant en DESS (bac+5), de 1996 à 2000, il a apprécié pouvoir transmettre à des jeunes. Inventeur et co titulaire de brevets, co auteur de publications, Valery Bonnet a une vision technique et pragmatique des techniques de l’environnement : elles doivent traiter les problèmes d’impacts environnementaux des activités industrielles sans créer de transfert de pollution et, à un même degré d’importance, permettre à l’industriel de mieux maîtriser son process, sa qualité, la sécurité de son personnel dans un contexte de coûts maîtrisés, voire d’économies d’énergie.

BIOWIND, créée en 2006, a intégré en 2014 le groupe DELTA NEU, leader européen du traitement de l’air industriel. Il y est responsable du développement du Pôle Décontamination de l'air. Il est également responsable des Développements Stratégiques avec les Comptes Clés du Groupe NEU.

Madame Souad Bouallala-Selmi, ingénieur à l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME) est spécialiste de la pollution atmosphérique et de la qualité de l’air intérieur.

Coordinatrice et référente dans le domaine de la qualité de l’air intérieur, elle anime des projets pour mettre en œuvre et diffuser des actions de prévention et d’amélioration de la qualité de l'air intérieur. Elle est membre du conseil de surveillance et du conseil scientifique de l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur. Elle expertise et suit les projets déposés dans le cadre des appels à projets pilotés par l’ADEME sur ce sujet ; par ailleurs elle contribue à la mise en œuvre opérationnelle d'actions en faveur de la qualité de l'air intérieur que ce soit via des travaux de recherche,  d’actions auprès des  collectivités ou d’expérimentations auprès des professionnels du bâtiment. 

Auparavant elle a animé pendant plusieurs années le pôle d’information du système de la qualité de l’air extérieur, où elle était expert européen dans le programme Clean Air For Europe / GT "particule" et "échange de données".

Après une thèse de chimie à L’université Blaise Pascal à Strasbourg, et des travaux en informatiques (modélisation moléculaire) Christophe Bressot s’intéresse aux dangers des nanoparticules (NP) sous l’angle des expositions aux nano-objets dans notre vie quotidienne. Dans ce cadre, de premières études sur les revêtements de façades montrent des expositions majeures aux NP après abrasion d’échantillons vieillis. Christophe Bressot propose alors un projet ANSES sur la thématique de nanomatériaux vieillis. Il devient ainsi le coordinateur scientifique du projet NANO-DATA (Obtention de données sur l’abrasion de nanomatériaux) qui met en évidence des émissions inhalables de nanoparticules libres après abrasions de peintures, carrelages ou de pneumatiques. Par ailleurs M. Bressot a participé à deux projets européens : une étude visant à la conception nanosécurisée (Nanofol) de médicaments et la nanosécurité au poste de travail (Sanowork). Il participe également à des travaux financés par le ministère en charge de l’écologie sur les effets écotoxicologiques des oxydes de cérium sur l’environnement.

Andrée Buchmann est présidente de l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur depuis sa création en juillet 2001.

Elle a été membre du Bureau de l'association HQE en tant que vice présidente de la région Alsace de 1997 à 1998 puis en tant que présidente d' Alsace Qualité Environnement. Elle a monté en 2004 la formation multi-acteurs : Développement Durable en Qualité Environnementale à destination de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'oeuvre soutenue par la Direction de l'Architecture, du Patrimoine et de l'Aménagement du Ministère de la Culture.

Elle a été conseillère régionale d'Alsace presque sans discontinuer du 1986 à 2015 et vice-présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg de 2008 à 2014.

Elle a été une des fondatrices de l'association Entreprendre Vert en 2005 qui a créé avec ses associations soeurs de différents pays européens la structure parapluie www.ecopreneur.eu

Anne-Laure Bulteau, was trained as a protein biochemist and graduated from the biochemistry department at Denis-Diderot University in Paris in 2002. She worked for Case Western Reserve University, USA as a post-doctoral fellow from 2002 to 2004. From 2004-2007, she became assistant professor at the University Paris Denis-Diderot. Since 2007, she worked for the French National Center for Scientific Research (CNRS). She joined The Iprem institute in Pau in 2013. She received a prize from the American Society for free radicals biology and Medicine, from the American heart association from the international mitochondrial physiology society and in 2013 she received the Catherine Pasquier award which recognizes an outstanding scientist in the field of free radicals research. Her main research focuses on protein oxidation and oxidative stress. In collaboration with the group of Sylvie Lacombe in Pau and LVMH she is working on the effects of COVs on skin. Since September 2016 she joined the Institute for Functional Genomics in Lyon at Ecole Normale Superieure de Lyon where she works on skin aging.

Louis Danoux, docteur en pharmacie, est responsable du laboratoire de biologie cellulaire de Pulnoy, au sein du département R&D de Beauty Care Solutions SAS, BASF France. Ses principales activités concernent le screening de nouveaux ingrédients aussi bien que le développement de nouveaux concepts dans le domaine des soins de la peau. Il est impliqué aussi dans la mise au point de nouveaux modèles de culture cellulaire et leur utilisation dans les principales applications de l’industrie cosmétique tels que la protection contre le vieillissement, les UV, la pollution et le soin des peaux grasses. Il participe également à des publications scientifiques et à l’élaboration de brevets. Une autre partie de son activité est dédiée au screening de produits pour les soins du cheveu.

Le Docteur Frédéric de Blay est pneumologue et allergologue aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et Professeur de Pneumologie à la faculté de médecine de l’université de Strasbourg. Il est membre de la Fédération de médecine Translationnelle de Strasbourg et de l'EA 3072 « Mitochondrie, stress oxydant et protection musculaire ».

Il est chef du pôle de pathologies thoraciques aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg.

Depuis de nombreuses années, sa thématique de recherche est orientée vers les maladies respiratoires allergiques et l’environnement intérieur et professionnel. Il s’intéresse aux cofacteurs de la réponse allergénique respiratoire, à la physiopathologie de l’asthme professionnel et à la pertinence clinique des allergènes recombinants dans la rhinite et l’asthme allergique.

Il a participé au développement du métier de conseiller en environnement intérieur qui, depuis 2007, est reconnu par une licence professionnelle. Il a créé une chambre d’Exposition Environnementale aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg qui fonctionne depuis 2016.

Il a été président de la Société Française d’Allergologie (SFA) de 2008 à 2010, président du groupe “Occupational and environnement health ”à l’ERS (European Respiratory Society) de 2011 à 2014. De 2012 à 2016, il a été Président du conseil scientifique de la Direction de la recherche clinique et de l’innovation des Hôpitaux de Strasbourg et de 2014 à 2016 président du conseil scientifique de la délégation à la recherche clinique de l’interrégion EST (soit les CHU, les hôpitaux non universitaires et les centres anti-cancéreux des 5 anciennes régions de l’Est).

Il est l’auteur de 210 articles internationaux et chapitres de livres.

Sophie Dubacq, biologiste de formation, a travaillé plusieurs années en tant que responsable commercial et marketing. Elle évolue aujourd'hui au sein du groupe Bertin Technologies en tant que Spécialiste Produits et Applications, rattachée plus particulièrement au développement et aux applications du Coriolis µ. Ce collecteur d’air innovant permettant la collecte de l’ensemble des micro-organismes de l’air lui a permis de se spécialiser dans le contrôle de la qualité de l’air et la bio-contamination, à une époque où la maitrise de la bio-contamination devient essentielle. En effet, les micro-organismes peuvent avoir des effets indésirables pour la santé humaine, avec des impacts sanitaires et économiques lourds de conséquences.

Par son travail quotidien, Sophie Dubacq accompagne et conseille les utilisateurs dans leur démarche de contrôle de la qualité de l’air. Elle participe également au groupe de travail de l’AFNOR/X44B sur les technologies de salles propres.

Martine Carré est diplômée de CPE Lyon (Chimie, Physique, Electronique) Elle a ensuite fait une thèse en chimie analytique à l’université Claude-Bernard de Lyon.

Après avoir passé trois ans chez Horiba/ Jobin Yvon, Martine Carré a rejoint le groupe Air Liquide en R&D. Elle a participé aux développements de méthodes d’analyses de traces dans les gaz et liquides purs pour l’industrie des semi-conducteurs. En 2001, elle est devenue responsable des développements analytiques en Europe. Elle y assurait la coordination des laboratoires de contrôle des usines de conditionnement de gaz purs et mélanges. Elle est retournée en R&D en 2006 et aujourd’hui elle est responsable de l’équipe R&D des développements analytiques basée au Centre de Recherche Paris-Saclay.

Elle a été nommée Expert International du Groupe Air Liquide, puis Sénior Expert International pour ses connaissances en analyse de gaz.

Elle est auteur ou co-auteur de plus de 60 articles et présentation techniques. Elle est impliquée dans les travaux de normalisation à l’AFNOR, CEN et ISO sur les domaines liés à l’analyse de gaz et l’environnement.

Jean-Luc Collet, architecte urbaniste diplômé de l’INSA de Strasbourg en 1971, a exercé 10 ans en Afrique puis crée son agence à Valenciennes en 1981. Il a développé le savoir-faire de l’agence avec une attention particulière sur la qualité de l’air intérieur des locaux de vie dès le premier choc pétrolier, interprété comme un signal que l’habiter ne serait plus comme avant.

Par le thème de l’énergie, mis en synergie avec la qualité de l’air intérieur des locaux, comment rendre efficient le binôme énergie / santé en architecture ?

De suite l’air à respirer s’est imposé comme le lien d’action et l’objectif commun de ces deux thèmes, à première vue indépendants dans le monde de la construction et son cloisonnement séculaire.

A partir de cette volonté, l’agence a travaillé sur les développements des filières les plus « naturelles » possibles, selon un fonctionnement pérenne doublé d’une maintenance minimale des installations.

Après avoir évalué la qualité de l’air à l‘intérieur des réalisations de l’agence, telles par exemple un Etablissement d’Hébergement de personnes Agées Dépendantes EHPAD, établissement semi hospitalier (en dérogation complète au Plan Bleu, pourtant réglementaire mais dont une simple enquête avait révélé les effets contraires aux objectifs recherchés !), l’agence continue de développer et d’améliorer les maillons de la démarche qualité de l’air à respirer.

Poste actuel (depuis janvier 2016)

- Ingénieur applications au Centre technologique UT2A à Pau (64) - Responsable des activités concernant la caractérisation, le traitement et l’impact de composés organiques volatils (COV) dans l’air. Gestion de prestations et projets d’études sur l’évaluation de l’efficacité et de l’innocuité de produits et procédés industriels. - Responsabilités en recherche sur la thématique “qualité de l’air”

2010-2015 : responsable technique à l'IPREM (UMR 5254) de 2 projets de recherche appliquée (projet FUI Normacat et projet CORTEA SafePHOTOCAT).

- Activités : Installation et validation d’un banc d’essais pour tester l’efficacité de matériaux et systèmes photocatalytiques d’épuration d’air. Gestion du parc analytique et mise en place des protocoles et des méthodes d’analyses de COV à faibles concentrations dans l’air (ppbv) en laboratoire et sur plateforme expérimentale. Réalisation de tests normalisés en lien avec les organismes de normalisation (AFNOR et CEN). - Activités d’enseignement - Cours/TD à l’Université de Pau : module traitement de l'air/photocatalyse-Master 2 EGTP (2014-2016)

Formation

- Maîtrise de Sciences et Techniques « Mesure et Traitement des Pollutions et Nuisances » Université de Pau et des Pays de l’Adour - Doctorat « Chimie et microbiologie de l'eau » Université de Pau et des Pays de l’Adour

Domaines d’intérêts actuels

- Analyse de COV de l'air intérieur et d'émissions industrielles - Procédés innovants de traitement de l'air - Systèmes et matériaux photocatalytiques - Impact de matériaux et procédés sur la qualité de l'air

Anne-Marie Delort est directrice de recherche au CNRS et dirigera dès janvier 2012 l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand. Elle met à profit son double parcours en biologie (Ingénieur en Génie Biologique de l’Université Blaise Pascal) et en chimie (Docteur-es-Sciences Physique de l’Université de Grenoble) pour développer des recherches à l’interface de ces deux disciplines.

Son expertise est plus particulièrement centrée sur l’étude du métabolisme microbien dans un contexte environnemental en utilisant des moyens d’analyse comme la RMN. Les domaines d’application concernent la biodégradation de plastiques et de polluants organiques.

En termes de recherche fondamentale, ses projets sont actuellement ciblés sur le rôle des microorganismes dans la dégradation de composés atmosphériques.

Valérie Desauziers (Professeur, HDR) est enseignant-chercheur à l’Ecole des Mines d’Alès depuis 1992. Affectée sur le site de Pau de l’EMA depuis 2002, elle est responsable du Pôle de Recherche sur les Interactions Matériaux et Environnement (RIME), l’une des trois équipes du Centre des Matériaux des Mines d’Alès (C2MA). Ses thèmes de recherche concernent le développement de nouveaux dispositifs et méthodes d’analyse de polluants (COV et COSV) dans l’air et à l’interface matériau/air pour une meilleure compréhension des échanges (émission, adsorption) et la prédiction d’impacts sur la qualité de l’air intérieur.

Maître Adrien FOURMON est avocat au Barreau de PARIS depuis 2007, associé au sein du Cabinet HUGLO LEPAGE & Associés Conseil.

Fort d’une expérience de 2 années de pratique en tant que juriste en entreprise en France et à l’étranger et d’une pratique débutée dans des cabinets de renommée internationale, Maître Adrien FOURMON consacre l’essentiel de son activité d’avocat au droit public économique, au droit de l’énergie et au droit des nouvelles technologies environnementales en conseil, ainsi qu’en contentieux. Il conseille des entreprises, institutions financières, fonds d'investissements et collectivités locales dans le cadre de l’élaboration de documentation contractuelle et dans le montage de projets.

Il développe aujourd’hui les nouvelles thématiques liant l’énergie et les nouvelles technologies environnementales au droit du développement durable.

Co-auteur du Code de l'environnement commenté aux éditions LexisNexis, de fascicules en droit de l'environnement ou de nombreuses publications, il intervient régulièrement pour des enseignements et formations en droit de l'environnement, ainsi qu’en droit public économique. Il a participé à l’ouvrage collectif « 5 millions de logements à rénover – 10 propositions pour réussir la transition énergétique ».

Il enseigne actuellement le droit de l’environnement à l’Institut de la Construction et de l’Habitation au CNAM, ainsi qu’à l’IUT de Rambouillet (Université de Versailles).

Philippe Glorennec est Ingénieur INSA en Physique et ingénieur en Génie Sanitaire, docteur en Sciences de la Santé, habilité à diriger des recherches. Il est Professeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) à Rennes. Coordonnateur EHESP du master mention Santé Publique, il enseigne les méthodes d’évaluation des expositions risques sanitaires liés aux contaminants chimiques de l’environnement.

Ses recherches menées au sein de l’UMR Inserm 1085 (Institut de recherche en santé, environnement et travail, Rennes) portent sur les expositions et risque liés aux contaminants des habitats tels que le plomb ou les composés organiques semi-volatils.

Président de la section "méthodologie d'évaluation des risques" de la Société Française de Santé Environnement, il est également membre du Comité d'Experts Spécialisé "Air" et du groupe de travail "méthodologies d'évaluation des risques" de l'Anses, des groupes de travail "Plomb et dépistage du saturnisme infantile" du Haut Comité de Santé Publique, et du conseil scientifique de l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur.

Saadia Kerdine-Römer, PhD in Toxicology 1996 (University Paris-Sud) post-doctoral fellow 1996-1998 (Prof. E. Rüde, Institute of Immunology, Germany), assistant professor 1998 (Department of Toxicology, School of Pharmacy, University Paris Sud). In 2011, she was hired full Professor in the Department of Toxicology (School of Pharmacy, University of Paris-Sud).

Since 2013, she is principal investigator in the INSERM laboratory UMR 996.

Since 2004, she has been the PhD advisor of 10 students. She is also a scientific expert for ANSM (Agence Nationale de la Santé pour le Médicament) & ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

Saadia Kerdine-Römer, Paris-Sud University, Paris Saclay, INSERM UMR 996, is a toxicologist and a specialist in immunotoxicology. She has addressed how sensitizers, chemicals and TLR agonists activate dendritic cells. Currently, she is focusing her work on studying the role of Nrf2 as a biomarker in the activation of dendritic cells in vitro and, as an important mediator in skin allergy in response to chemicals. She is also involved in many cosmetic groups for her expertise in skin allergy (Pierre Fabre, THOR).

Chantal Guillard, a obtenu son diplôme d’ingénieur chimiste en 1985 à l’ESCIL (Ecole Supérieure de Chimie Industrielle de Lyon). En 1989, elle devient Doctoc-ès-Sciences en Catalyse à l’université de Lyon. Elle entre la même année au CNRS pour travailler en photocatalyse avec le professeur Pierre Pichat et le Professeur Jean-Marie Herrmann. Actuellement elle est Directrice de Recherches au CNRS, à L’Institut de recherche sur la catalyse et l’Environnement de Lyon, laboratoire entièrement dédié au processus de catalyse hétérogène, ciblant ses activités de recherches sur les enjeux du développement durable. Elle est l’auteur de 145 publications, 278 communications et 7 brevets centrés sur la Photocatalyse. Son facteur H-est de 41. Ses études dans le domaine de la photocatalyse sont consacrées à des recherches fondamentales afin de mieux comprendre les mécanismes de réaction photocatalytique dans le traitement de l'eau et de l'air, mais elle s’intéresse également aux propriétés auto-nettoyantes et super-hydrophiles de matériaux photocatalytiques. De plus elle développe de nouveaux matériaux photocatalytiques activables sous UV et/ou sous visible, elle travaille particulièrement sur les textiles lumineux photocatalytiques à base de fibres optique en partenariat avec la société Brochier Technologie. Depuis 2005, elle collabore avec différents microbiologistes afin de mieux comprendre l’inactivation des microorganismes (bactéries, champignons) en présence de photocatalyseurs. Outre ses recherches elle est animatrice du groupe de travail européen CEN TC 386 consacré à la standardisation de matériaux photocatalytique pour le traitement d’air et participe activement, depuis 2008 au groupe de travail de l’AFNOR sur la photocatalyse.

Bérénice JENNESON, métrologue de formation, est référente bâtiment, spécialisée sur la qualité de l’air intérieur au sein de l’unité projet d’Atmo Grand Est. A ce titre, elle coordonne et planifie des projets visant à développer les connaissances relatives à l’exposition des populations dans les lieux clos. Elle intervient également en tant qu’expert lors de situations de qualité de l’air intérieur dégradées et de recherche de sources. Les associations de surveillance de la qualité de l’air dont ATMO Grand Est, sont regroupées nationalement au sein de la fédération Atmo France. Bérénice Jenneson assure également le rôle de référente et de coordinatrice sur la qualité de l’air intérieur pour Atmo France.

Après des études d’ingénieur en agronomie et en chimie, Mathilde rejoint la direction de l’innovation et du développement durable de Bouygues Immobilier afin de travailler sur l’intégration des problématiques de nature en ville, de biodiversité, de bien-être et de santé dans l’acte de construire. Concernant ce dernier point, la qualité de l’air intérieur est un enjeu fondamental pour Bouygues Immobilier. En effet, le sujet est intégré à la production globale de l’entreprise depuis 2011 dans le but d’actionner les leviers à disposition du promoteur pour approcher une meilleure qualité de l’air possible à la livraison des opérations immobilières.

Danielle Lando est titulaire d'un doctorat d'état obtenu à l'Institut Pasteur pour la recherche en virologie. Elle a effectué sa carrière dans l'industrie pharmaceutique ou elle a exercé des fonctions de chercheur en pharmacologie cellulaire et moléculaire avant de prendre la responsabilité des biotechnologies au sein de Roussel Claf devenu Aventis. Elle a œuvré pour des rapprochements entre son entreprise et le secteur académique en soutenant des projets collaboratifs. Elle a été membre nommé au Comité National du CNRS de 1995 à 2000.

Depuis 2001, elle exerce des activités scientifiques bénévoles au sein d'Adebiotech et est actuellement vice Présidente de Adebiotech.

Corinne Mandin est ingénieur chimiste (ENSCM) et docteur en sciences de la santé (Université de Rennes). Ses travaux de recherche porte sur les expositions de la population aux substances chimiques présentes dans l’air des lieux de vie.

Elle a rejoint le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) en 2009, où elle est responsable de la division « Expologie – Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) ». Cette division assure la mise en œuvre du programme de l’OQAI, notamment via la coordination de campagnes nationales.

Elle a présidé le groupe de travail « Valeurs guides de qualité d’air intérieur » à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) de 2010 à 2013. Auparavant, elle avait contribué à l’élaboration des valeurs guides de qualité de l’air intérieur de l’Organisation mondiale de la santé en 2010. Depuis juillet 2016, elle est vice-présidente en charge de la recherche de l’International Society of Indoor Air Quality (ISIAQ).

Francelyne MARANO est Professeur de biologie cellulaire et de toxicologie à l'université de Paris Diderot, Présidente du Groupe de veille sur les impacts sanitaires des nanotechnologies et Membre du Haut Conseil de Santé publique.

Ses travaux de recherche portent sur la toxicité respiratoire des polluants atmosphériques, plus spécifiquement, sur l'étude de leurs mécanismes d'action au niveau cellulaire et molléculaire.

Principales responsabilités
- Responsable du Master Recheche et professionnel "Toxicologie, Environnement, Santé".
- Codirectrice de l'École doctorale médicament, chimie, toxicologie, environnement des universités Paris Descartes et Paris Diderot.
- Membre du conseil scientifique du programme PRIMEQUAL (MEDD) 1998-2006.
- Présidente du conseil scientifique de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFFSE) 2002-2006.
- Membre de la commission d'orientation du Plan natioanl santé environnement - 2004.
- Vice-présidente du conseil scientifique de l'Institut national industriel et des risques (INERIS).
- Membre du conseil scientifique des appels d'offre Santé environnement travail et contaminants, écosystèmes, santé de l'Agence nationale pour la recherche.

Représentante française dans l'action européenne COST 633 pour une meilleure connaissance de la pollution particulaire atmosphérique au niveau européen et de ses impacts.
- Membre du collège État G3, Grenelle de l'Environnement et du COMOP 20 pour l'élaboration du rapport pour le PNSE2.
- Présidente du comité de suivi sur les risques émergents du PNSE2.
- Membre du Haut conseil de Santé publique et présidente du groupe de veille sur l'impact sanitaire des nanotechnologies.
- Expert auprès du SCCP et du SCHENIR (DG SANCO) pour les impacts sanitaires des nanoparticules.

Docteur en pharmacie, titulaire d’un DEA en « Méthodes de Recherche en Santé Environnement » et de formations universitaires en toxicologie, épidémiologie et santé publique, Luc Mosqueron travaille depuis près de 20 ans dans les domaines de la santé-environnementale et de la santé au travail, en particulier sur l’évaluation de l’exposition et des risques sanitaires liés à la qualité de l’air.

Riche d’une expérience au Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris, en bureau d’études, puis à l’INERIS, il exerce aujourd’hui depuis 7 ans une fonction d’expertise sur les risques sanitaires au sein de la Direction de la Recherche et Innovation de Veolia (Département Support Scientifique).

A l’issue de sa thèse sur l’exposition individuelle aux particules fines et dioxyde d’azote chez des citadins, il a, tout au long de ses expériences professionnelles, réalisé ou participé à de nombreux travaux ou études français ou internationaux ciblés sur la qualité de l’air, que ce soit sur la pollution atmosphérique urbaine, la qualité de l’air intérieur ou la qualité de l’air en milieu professionnel.

Responsable R&D de la division Agents Biologiques et Aérocontaminants du CSTB

Titulaire d’un doctorat en biochimie de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, portant sur la détermination des contaminations fongiques dans les environnements intérieurs, Stéphane MOULARAT est à l’origine de la thématique « détection des polluants biologiques » au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), établissement public dans lequel il œuvre depuis 17 ans en tant qu’ingénieur d’étude et de recherche et est aujourd’hui responsable R&D de la division.

Son domaine d’étude concerne le développement de solutions innovantes dédiées à la détection de pollutions fongiques, polliniques et chimiques dans les environnements intérieurs. Ses recherches sont à la fois destinées à la santé des occupants de ces environnements et à la préservation du patrimoine.

Cette activité le conduit à élaborer des systèmes micro-capteurs dédiés à la qualité de l’air intérieur et notamment à la détection précoce de contaminants biologiques et chimiques. Il est l’auteur de 18 publications, 56 communications et 7 brevets. En 2014, Stéphane MOULARAT a été Lauréat du prix des techniques innovantes POLLUTEC/ADEME pour le développement d’une balise de surveillance et de diagnostic des polluants de l’air intérieur. En 2016, ses travaux sont récompensés par un Best Paper Award au colloque IAQVEC en Corée.  Outre ses activités de recherche, il dispense des enseignements sur la qualité microbiologique des environnements intérieurs dans 12 formations universitaires.

Maître de Conférences, Université Paris-Sud (Faculté de Pharmacie), UMR CNRS 8079

Docteur en « Sciences Biologiques et Pharmaceutiques » de l’Université de Bourgogne, titulaire d’un DEA en « Sciences de l’Alimentation » et biochimiste de formation, Lucie Oziol est depuis 2004 enseignant-chercheur en Santé Publique–Environnement à l’Université Paris-Sud.

Ses travaux de recherches en santé-environnement se basent sur ses compétences dans le domaine de la toxicologie cellulaire et de la chimie analytique. Ils portent sur la caractérisation du danger inhérent à la multi-contamination par des perturbateurs endocriniens de diverses matrices environnementales (aquatiques ou atmosphériques), vecteurs d’exposition pour les êtres vivants, par une double approche chimie-biologie afin d’appréhender les interactions d’effet entre contaminants (effets « cocktail »).

Elle est fortement impliquée dans la formation à l’évaluation des risques sanitaires, tant au niveau du Master 2 « Santé Publique et Risques Environnementaux » que du Master 1 « Environnement » de l’Université Paris-Sud (intégré dans le Master 1 « Santé Publique » depuis 2015).

Professeur, INSERM UMR 996, Faculté de Pharmacie - Université Paris Sud

Diplômé en Pharmacie en 1982, Marc Pallardy fait une thèse en toxicologie en 1997 à l'Université Paris-Sud 11. Il est professeur assistant en 1987/88 du Docteur Jack Dean.

En 1997, il est professeur et responsable du département de toxicologie à l'Université Paris-Sud.

Actuellement, il est vice Doyen et Directeur de la recherche à la faculté de pharmacie de Paris-Sud, Directeur du Master "Toxicologie humaine, évaluation des risques et vigilance"et du Doctorat "Innovation thérapeuthique: du fondamental à l'application" et responsable de l'UMR-S 996 "Cytokines, chimiokines et immunopathologie" de l'INSERM. Il est notamment membre de plusieurs groupes au sein de l'ANSM.

Diplômé d’un DESS en biotechnologies appliquées de l’Université de Paris VI, Thierry Perlant a dirigé pendant 7 ans le service d’expertises en salles propres et qualité de l’air du groupe Puissance Air, puis rejoint en 2009 la filiale, IPL Santé Environnement Durable, de l’Institut Pasteur de Lille.

En 2012, il fonde la société In Situ Environnement, bureau d’études et d’expertises spécialisé dans les problématiques de contamination en lien avec la QAI et dans la maîtrise aéraulique des salles propres et des environnements de travail.

Sur la base d’études menées sur des phénomènes de type « Sick Building Syndrome », et de programmes d’écoconception (programme Forcebat), il participe à la mise en œuvre d’indicateurs QAI pour les ERP.

Thierry Perlant est membre depuis 2003 de l’Aspec (Association Pour la Prévention et l’Etude de la Contamination) dont il prend la présidence de 2009 à 2011.

Expert AFNOR, de 2006 à 2011, il participe aux travaux de révision de la norme internationale ISO 14644-1 (WG1) et aux travaux de révision de la norme hospitalière NFS 90351.

• DESS «Environnement » Mention : Assurances et Pollutions
• Maîtrise de Biologie UPMC PARIS VI 
• Responsable national Qualité de l’Air – OFIS SEURECA du groupe VEOLIA

Domaines de compétences :

Formations - Expertises de la Qualité de l’Air Intérieur - Etudes et interprétations analytiques - Gestion de crise - Evaluateur technique COFRAC « essais d’évaluation de la qualité de l’air intérieur »

Expérience :

20 ans d’expérience dans la Qualité de l’Air Intérieur - + de 500 sites audités - Conception de publications relatives à la Qualité de l’Air Intérieur - Conception et animation de formation

Principales missions réalisées :

Audit de la qualité de l’air dans les locaux à pollution non spécifique selon la norme XP-X-43-401 (Plus de 500 sites) : Aérobiocontamination, contamination biologique de surface, paramètres thermohygrométriques, indices de confort, mesures chimiques (CO, CO2), contamination particulaire (comptage, concentration massique), mesures des COV et aldéhydes.

Mise en place d’études spécifiques : 

• Etude en collaboration avec le CSTB et le Docteur Squinazi sur les émissions de COV au niveau des parfums d’intérieurs.
• Diagnostic du fonctionnement des réseaux aérauliques, recherche de contaminants spécifiques
• Développement d’un protocole sur la problématique odeurs
• Participation aux Groupes de travail et comités techniques auprès des organismes de recherche de Veolia Environnement dans le domaine de la qualité de l’air.
• Membre du groupe de Travail HQE Performance Qualité d’Air Intérieur : mise en place de guides de bonnes pratiques en conception exploitation.

Martine RAMEL est responsable du pôle Risques et Technologies Durables au sein de la Direction des Risques Chroniques de l’INERIS.

Martine RAMEL dispose de plus de 20 ans d’expertise dans les domaines de l’évaluation des risques sanitaires et de la qualité des différents milieux d’exposition : Air extérieur et air intérieur, sols, eaux souterraines…

A ce titre, Martine RAMEL pilote notamment de nombreux travaux en appui à la gestion des pollutions historiques, concernant, en particulier, l’impact des transferts de composés volatils vers l’intérieur des bâtiments : modélisation et protocoles de caractérisation des transferts (gaz du sol et air intérieur).

L’implication de l’INERIS dans le domaine de l’air intérieur depuis plus de 15 ans constitue un prolongement logique de son positionnement en métrologie pour la caractérisation des milieux et en évaluation et prévention des risques sanitaires au plus proche des situations d’expositions réelles.

Le rôle majeur de l’Institut sur la thématique l’a amené à animer et coordonner le réseau RSEIN (recherche santé environnement intérieur), qui rassemble depuis 2001 l’ensemble des acteurs français réunis autour de la thématique de la qualité de l'environnement intérieur.

Docteur en Electronique, Nathalie REDON a rejoint en 2008 le département Sciences de l'Atmosphère et Génie de l'Environnement (SAGE) des Mines de Douai (IMT). Depuis près de 40 ans, les activités de recherche de ce laboratoire portent sur les thématiques environnementales en lien avec la qualité de l’air et l’impact des activités humaines sur la composition des atmosphères intérieures et extérieures. Les projets de recherche visent à une meilleure compréhension des processus physico-chimiques de génération et de transformation des polluants gazeux et particulaires. Dans ce contexte, Nathalie REDON, membre de l'équipe "capteurs", s’intéresse d’une part au développement de surfaces sensibles à base de nano-composites organiques conducteurs pour la détection de gaz spécifiques (ammoniac, amines, formaldéhyde, …), et d’autre part, à l’utilisation de réseaux de micro-capteurs de gaz (semi-conducteurs, électrochimiques, optiques,…) pour la qualification semi-quantitative de signatures de pollution pour des applications en air extérieur (indice de qualité de l’air) ou en air intérieur (détermination et suivi de l’efficacité de procédés de traitement de l’air). Enfin, le département SAGE, est également membre du LCSQA (Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'Air), structure mise en place par le Ministère en charge de l'Ecologie et à laquelle sont confiées des missions en lien avec la métrologie des polluants en air intérieur et extérieur, la modélisation et l’identification de sources. A ce titre, Nathalie REDON est chargée du développement et de la mise en œuvre d’un protocole d’évaluation métrologique de micro-capteurs pour la mesure indicative des polluants gazeux réglementaires et des particules, et fait partie du groupe de travail de cette thématique au niveau du Comité Européen de Normalisation.

Professor Véronique RIFFAULT, after a PhD at ICARE/CNRS Orléans, and a 2-year postdoc at NOAA/Univ. Colorado in Boulder, USA, was recruited in 2006 at IMT Lille Douai, where she is the current scientific coordinator of the “Reactivity and air treatment” topic. Her research activities are focused on the characterization of fine aerosol composition and formation processes through lab and field experiments. In particular, she investigates: (i) the heterogeneous kinetics and mechanisms of reactions of volatile organic compounds with surfaces (mineral dust, organics); and (ii) fine aerosol composition either by filter sampling and/or near-real-time online analyses during several national and international field campaigns in urban, industrial and rural areas.

Her work in the field of atmospheric chemistry has resulted in 36 peer-reviewed articles (h-index: 11) and more than 120 communications (among them 54 contributed talks) in international and national conferences.

Après l’obtention d’un doctorat dans le domaine des échanges thermiques, Laurence ROBERT a débuté son parcours professionnel, en 2000, au CSTB de Nantes, par un post-doctorat suivi d’un poste d’ingénieur de recherche dans le domaine de l’épuration des fumées issues de la combustion du bois. En 2006, elle rejoint l’industriel des conduits de fumées POUJOULAT et participe aux recherches du laboratoire du groupe : le CERIC. Elle y travaille essentiellement sur le développement des poêles à granulés et sur le combustible biomasse. Elle conduit pendant cette période, plusieurs projets ADEME relatifs au bois-énergie. Fin 2011, elle rejoint l’INRS dans le département ingénierie des procédés et plus spécifiquement dans le laboratoire : ingénierie aéraulique. Elle travaille comme responsable d’études et de recherches dans le domaine de l’impact de la ventilation sur la qualité de l’air intérieur pour les salariés dans les locaux de type tertiaire. Depuis 2012, Laurence ROBERT anime un groupe de travail au sein du réseau de prévention, sur le travail en ambiances thermiques dégradées et assure une formation dans cette thématique. Depuis 2017, Laurence ROBERT siège au conseil scientifique de l’OQAI.

Olivier ROBINOT, né le 4 décembre 1953 est Directeur de la Promotion et des Grands Projets chez France Air , entreprise spécialisée dans la conception et la commercialisation de matériel de diffusion, ventilation, protection incendie, traitement de l’air, chauffage et climatisation.

Après des études de thermique et de mécanique des fluides, il est diplômé de l’IUT de Ville d’Avray et du CNAM.

Il intègre le groupe France Air en Octobre 1977 dans lequel il occupera successivement les postes d’ingénieur technico-commercial, directeur de région, directeur de la prescription et directeur grands comptes.

Depuis 2012 il est en charge de la promotion de l’image de marque de l’entreprise et des solutions innovantes auprès des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvre avec pour fil conducteur l’amélioration de la qualité d’air intérieure tout en veillant à optimiser les consommations énergétiques par la récupération des énergies fatales.

Il est également membre du conseil scientifique des associations Equilibre des Energie et Coenove dont les objectifs premiers sont la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Directeur Adjoint - Innovation et Relation avec les Entreprises (DIRE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

Pierre Roy débute sa carrière comme chercheur, lors de ses travaux de thèse en chimie organique sous la direction de Marc Julia (ENS), puis au CNRS en Physicochimie (RMN des protéines).

En 1988, il rejoint l’industrie chimique (Dow Chemical, Horgen – CH) et y développe de nouveaux fluides industriels à base de polyglycols (liquides pour l’automobile, lubrifiants synthétiques, tensio-actifs…).

En 1995 il revient en France au sein du groupe Protex International, une société indépendante de spécialités chimiques, pour y développer les partenariats avec la recherche publique mais aussi des gammes de matériaux innovants.

En 2006, il est de nouveau au CNRS en tant que coordonnateur du réseau des Services du Partenariat et de la Valorisation, services mettant en œuvre en région la politique du CNRS en matière de relation avec les partenaires (industriels, régions, ANR, Europe…) et de valorisation des résultats de la recherche.

Depuis 2010, il assure l’intégration et la participation active du CNRS au sein des écosystèmes d’innovation dont ceux financés dans le cadre du programme investissement d’avenir et tout particulièrement dans les structures dédiées au partenariat et à la valorisation : SATT, CVT, IRT, IEED, Pôles de compétitivité, Instituts Carnot…

Plus récemment il a repris la responsabilité des programmes tournés vers les laboratoires et les instituts du CNRS, comme la pré-maturation, les start-up ou encore l’innovation ouverte et ce dans le cadre des priorités stratégiques en matière de partenariat et de valorisation : Axes stratégiques d’innovation ; Focus Transfert CNRS…

Pierre Roy, âgé de 56 ans, est Ingénieur de l’Ecole Polytechnique (1979) et Docteur de l’Université Pierre et Marie Curie (1985).

Ingénieur de l’Industrie et des mines, Xavier STREBELLE rejoint en 2010 la Direction générale de la Prévention des Risques du ministère de l’environnement, où il a en charge, depuis 2014, le bureau santé-environnement.

La direction générale de la prévention des risques (DGPR) est chargée des risques naturels et hydrauliques, technologiques et sanitaires liés à l’environnement afin de préserver les vies et de protéger les atteintes aux biens et à l’environnement et ainsi de contribuer au développement durable des territoires.

Au sein du service des risques sanitaires liés à l’environnement des déchets et des pollutions diffuses, le bureau santé environnement est en particulier chargé d’élaborer les plans nationaux pluriannuels santé environnement (PNSE), de concevoir et mettre en œuvre la politique en matière de qualité de l’air intérieur, d'appuyer la gestion de situations de contaminations de l'environnement (Dioxine, PCB, chlordécone...) et de réaliser des missions de prospective sur les risques émergents.

Thu-Hoa TRAN-THI a reçu son diplôme de Doctorat ès-Sciences Physiques, option Chimie sous Rayonnement en 1983 à l’Université de Paris XI. Depuis 1982, en tant que chercheur au CNRS, elle a conduit des recherches dans différents domaines d’étude incluant les propriétés photophysiques et photochimiques des complexes de porphyrines et de phtalocyanines, les mécanismes de transfert d’énergie, d’électron et de proton en solution, dans les systèmes solides amorphes (matériaux sol-gel) et organisés (films de Langmuir-Blodgett), en utilisant des méthodes spectroscopiques de sonde (absorption ou fluorescence) couplées à des sources d’excitation rapides (ms à ns) et ultra-rapides (pico à la centaine de femtoseconde). En 1989, en tant que chercheure invitée, elle a rejoint l’Université de Sherbrooke au Québec, où elle a développé des recherches sur des systèmes mixtes de porphyrines et de phtalocyanines pour la photothérapie des cancers en collaboration avec des physiciens, chimistes, biologistes et théoriciens du Département de Médecine Nucléaire et de Biologie. Cette collaboration s’est poursuivie de 1990 à 2000, période au cours de laquelle elle a œuvré en tant que Professeure Associée au département. De 2000 à 2006, elle a été vice-présidente puis présidente du Groupe Français de Photochimie (GFP). Depuis 1998, elle utilise ses compétences en chimie et photochimie pour l’élaboration de capteurs chimiques de polluants atmosphériques pour la qualité de l’air, la surveillance de l’exposition des travailleurs et pour la lutte contre le terrorisme.

En mars 2010, avec deux collègues du CEA, elle crée la start-up ETHERA (www.ethera-labs.com), qui produit des capteurs nanoporeux pour la mesure de polluants toxiques de l’air intérieur et des filtres spécifiques pour la dépollution de l’air.

Elle a dirigé 88 étudiants incluant 18 doctorants et 26 post-doctorants. Elle a publié 90 articles dans divers journaux et revues et a déposé 16 brevets dont 6 ont été licenciés.

Elle est actuellement Directrice de Recherche et anime l’équipe « Capteurs Chimiques » du Laboratoire des Edifices Nanométriques au sein de l’UMR 3685 NIMBE, une unité du CEA de Saclay associée au CNRS. Elle est également conseillère scientifique d’ETHERA depuis 2011.

Marie VERRIELE DUNCIANU est enseignante-chercheuse à l’IMT Lille Douai où elle a intégré le département Sciences de l’Atmosphère et Génie de l’Environnement depuis 2012. Elle co-anime les activités du laboratoire « Polluants Odorants et Emergeants », mais est également rattachée aux activités en lien avec la Qualité de l’Air Intérieur. Ses thèmes de recherche concernent d’abord le développement de nouvelles stratégies de mesures pour la caractérisation de l’air ambiant mais aussi des émissions et des interactions gaz-surfaces. Elle travaille à la meilleure caractérisation des sources de COV et des autres phénomènes régissant la qualité de intérieur (émissions, sorption, réactivité) à l’échelle du réacteur mais aussi à l’échelle réelle pour une amélioration de l’implémentation de ses processus dans les modèles de qualité de l’air.

Par ailleurs, son expertise se porte sur la métrologie des composés odorants dans l’environnement et en air intérieur, mais aussi sur la surveillance des nuisances olfactives environnementales.

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Ecole Centrale de Lille et d’un diplôme d’ingénieur en génie atomique de L’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires, il a débuté sa carrière à l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire en 1994 (devenu Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire en 2002). Fort d’une longue expérience dans la domaine de la sûreté des installations nucléaires, au cours de laquelle il a été en charge d’un service spécialisé dans l’analyse de sûreté des systèmes et de la protection contre les risques, il devient en 2008 responsable d’un service d’expertise en radioprotection des travailleurs, des patients et de la population. Après avoir occupé à partir de 2012 le poste d’adjoint à la directrice de la protection de l’homme, il est devenu depuis 2016 adjoint à la directrice en charge des activités de l’IRSN dans le domaine de la gestion des situations d’urgence nucléaire ou radiologique.

Docteur en chimie de l’environnement et santé. Depuis 1997, il est responsable du secteur Qualité de l’Air au sein du laboratoire de chimie-écotoxicologie de l'Institut Technologique Forêt Cellulose Bois-construction Ameublement (FCBA). Ce laboratoire réalise des essais pour caractériser les impacts des produits bois sur l’air, l’eau et les sols (tests d’émission dans l’air, tests d’écotoxicologie sur les  compartiments aquatique et terrestre, toxicités aigüe et chronique, estimations des émissions dans l’environnement à l’échelle laboratoire et terrain, études de résidus organiques et inorganiques).

Il participe à l’expertise sanitaire des produits de construction, de décoration et d’ameublement auprès des entreprises de la filière bois et de l’ameublement, et des pouvoirs publics. Il réalise aussi des audits techniques dans le cadre de la mise en place des nouvelles méthodes d’analyse liées à la surveillance de la qualité de l’air intérieur.